Chronique | Fédération ambitieuse et soucieuse de son image Mardi a eu lieu la traditionnelle Conférence de presse printanière de Swiss Athletics. La fédération nationale se réjouit d’être sur une bonne vague. Jamais autant d’Helvètes n’ont rivalisé avec les meilleurs internationaux, tant chez les actifs que chez les jeunes. De plus, Swiss Athletics joue le rôle de pionnier en matière de lutte antidopage. Tout semble aller pour le mieux dans les meilleurs des mondes. Plût aux dieux qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises.

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L’année 2017 a bien commencé : avec le titre européen indoor pour la Toggenbourgeoise Selina Büchel (800 m), les records suisses sur route de la Zurichoise Fabienne Schlumpf (10 km et semi-marathon) et l’exploit sur semi-marathon du Genevois Julien Wanders (record suisse U23). Les responsables de la Fédération s’en réjouissent et se montrent confiants à l’approche de l’été.

Côté élite, Peter Haas, le chef de sport de performance, espère s’envoler aux Mondiaux de Londres (GBR/4 au 13 août) avec une délégation de près de 20 athlètes (relais de 4×100 m compris), dont plusieurs potentiels finalistes. Il prévoit également des équipes nombreuses et de qualité aux trois grands championnats internationaux jeunesse : les Européens U23 à Bydgoszcz (POL/13-16 juillet), les Européens U20 à Grosseto (ITA/20-23 juillet) et le Festival olympique de la jeunesse européenne (FOJE) à Györ (HUN/23-29 juillet).

De plus, Swiss Atheltics se vente de jouer un rôle précurseur en matière de lutte antidopage. La Fédération va débourser cette année CHF 30’000.- pour garantir une prévention et des contrôles englobants dans l’athlétisme helvétique pour compenser le budget revu à la baisse d’Antidoping suisse. Une première de la part d’une fédération nationale. Depuis leur arrivée l’an passé, le président Christoph Seiler et le directeur Peter Bohnenblust ont à cœur de présenter une image idéale de l’athlétisme suisse dans un monde sportif international lardé d’affaires de corruption et de dopage.

« Nous nous engageons sans réserve pour un sport propre et ne voulons sélectionner pour des grands championnats internationaux que des athlètes régulièrement contrôlés », proclame Christoph Seiler. Plût aux dieux qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises. Jusqu’il y a peu, l’athlétisme suisse faisait plutôt figure de mauvais élève, tant en matière de résultats que de dopage.

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