ATHLE.ch VINTAGE | BIOGRAPHIE PHILIPPE CLERC / ÉPISODE 5 | Au milieu des années '60, un athlète fort prometteur nommé Philippe Clerc débarque au Stade Lausanne. Très vite le jeune sprinter va progresser en autodidacte pour devenir l'un des cadors du sprint mondial de 1969 à 1972 ! ATHLE.ch «VINTAGE propose de revivre la carrière exceptionnelle d'un athlète pris entre les deux feux de ses études de médecine et du top niveau mondial du sprint. Le cinquième des quinze épisodes de cette biographie est consacré à la première partie de la saison 1968, qui voit Philippe Clerc être en difficulté.

Après avoir soigné assidument sa blessure musculaire qu’il avait contracté au début du mois d’août 1967 à Celje, puis qui s’était aggravée un mois plus tard à Tokyo lors des championnats du monde universitaires, Philippe Clerc est de retour à l’entraînement. Tout en préparant ses examens de médecine (deuxième propédeutique), le Lausannois suit une préparation tri-hebdomadaire qui se partage entre des séances en salle avec un peu de musculation et des séances en extérieur faites de footings. Il n’abat certes pas un travail de titan comme les coureurs de demi-fond, mais les résultats seront certainement positifs en vue de l’été. Après ses examens, Clerc poursuit pendant deux semaines cet entraînement de type hivernal, puis il prend huit jours de repos pour se ressourcer complètement. Ce n’est qu’à partir de ce moment qu’il se consacre exclusivement au sprint, pour arriver en forme si possible à la fin juin ou au début du mois de juillet. Il espère profiter de cette période pour prendre totalement confiance afin d’avoir une chance de décrocher sa sélection en vue des Jeux Olympiques de Mexico.
En mars 1968, le binôme formé de Philippe Clerc et de Dave James est semble-t-il sur le point de s’estomper. Convaincu par les bienfaits de sa préparation alternative qu’il s’est fabriquée depuis l’automne, le voilà pourtant à l’approche de la nouvelle saison sans aucune certitude. Alors que tous les autres candidats à une sélection olympique redoublent d’ardeur à l’entraînement, Philippe se contente de cet entraînement décalé, mené en pleine décontraction : «La vie n’est pas faite que de sport. D’abord il y a la profession; pour moi, ce sont les études. Elles n’admettent aucune concession. Puis viennent les loisirs faits de sport, certes, mais aussi de lecture, de musique, de promenade et de rêverie. Je fais du sport pour mon équilibre personnel. Il se trouve que je cours vite. Mais ce n’est pas l’important. Ce qui me pousse à persévérer, c’est que j’y trouve du bonheur. C’est en quelque sorte ma formule pour être heureux. Alors, si cet équilibre se rompait, je ne pourrais plus atteindre mes objectifs sportifs». De retour d’un stage d’oxygénation en altitude à Saint-Moritz, le jeune et prometteur Philippe Clerc s’apprête à effectuer sa rentrée en compétition. Désormais attendu par tous, il sera scruté de tous les côtés. Souhaitons qu’il ne se dégage pas une crispation au moment de devoir passer la vitesse supérieure.

Un début de saison en demi-teinte
Philippe Clerc aborde les premières compétitions en sachant pertinemment qu’il se trouve dans une période de rodage. Le 27 avril à la Pontaise, il cumule les starts sur 100 m, 300 m et même 600 m, mais sans se donner à fond puisqu’il réussit des chronos modestes : 11″5, 35″5 et un abandon à 100 mètres du terme de son 600 m.
Le 4 mai à Thoune, Philippe Clerc court le 100 m en 11″0, puis il prend part à un 200 m qui se passe somme toute assez bien, avec une victoire sur Dave James en 21″6. La façon dont il s’est détaché dans la dernière ligne droite n’est pas encore à la hauteur de celles de l’an dernier, mais ça commence à y ressembler.
La semaine suivante à Fribourg, ce n’est toujours pas probant car il se fait battre sur 100 m par James (10″8), mais également par les deux sprinters Chaux-de-Fonniers Hans Pfäffli (11″1) et Justin Aubry (11″2). Ses 11″3 ne sont actuellement pas du tout compétitifs. Désireux de prendre part à un maximum de courses, Philippe se rend le 14 mai à Yverdon, malgré la pluie. La piste du petit stade de l’USY est saturée et elle reflète même le roulis des nuages. Les organisateurs décident d’annuler cette manifestation; mais juste pour faire plaisir à Clerc, le 100 m est maintenu et il est chronométré en 11″2.
Juste avant la première manche du Disque d’Or le 18 mai à Lausanne, Jean Studer – ancien recordman suisse du saut en longueur (7,48 m) et actuel responsable des meilleurs sprinters du pays – fait un état des lieux concernant le sprint helvétique : «Je suis un peu inquiet, mais heureux quand même d’avoir convoqué mes sprinters à Lausanne. Reto Diezi et Max Barandun sont incertains car tous deux sont légèrement blessés. Il y aura donc Hansruedi Wiedmer, Kurt Keller, Ruedi Oegerli, Ueli Schaub, et bien sûr Philippe Clerc». On parle beaucoup de ce dernier ces temps-ci; certains avec nostalgie, d’autres avec scepticisme et d’autres encore avec animosité. Qu’en pensez-vous ? «Comme on a un style de vie, on a aussi une manière de s’entraîner. Ce qui compte finalement, ce n’est pas tant la forme qu’on donne à sa préparation, mais la certitude qu’on peut avoir d’atteindre le but qu’on s’est fixé. Or Clerc paraît assez sûr de lui. Wiedmer, qui a abattu un énorme travail hivernal, est en bonne forme actuellement. Le sera-t-il encore lors des grandes sélections ? Je l’espère, mais la saison est très longue cette année; plus longue que d’habitude. Clerc, lui, s’est préparé tout à fait différemment. Certes, à l’heure actuelle, il n’est pas en forme de sprinter. Cependant, il est nécessaire d’attendre encore un mois ou deux avant de porter un jugement. C’est à ce moment-là qu’il faudra être fort». À Vidy, dans des conditions idéales, le discours de Studer s’est révélé exact pour Wiedmer, qui s’impose facilement en 10″4. La bonne surprise, c’est de voir Philippe Clerc faire jeu égal avec Dave James en 10″5. Sa remontée en fin de course a été sensationnelle, dans le plus pur style de ses grandes courses de l’an dernier. Très heureux de sa prestation, Philippe revient sur son hiver peu conventionnel : «Tout ce que j’ai affirmé jusqu’à présent est rigoureusement exact. Tout au long de l’hiver, deux séances dans la nature avec des courses très lentes de huit à dix kilomètres, et une séance en salle avec des départs et de la culture physique. Autre chose encore, chaque soir j’entrecoupais la préparation des cours de deux ou trois séries de cinq minutes de sautillements, les épaules chargées d’un gilet de 20 kg de ma fabrication. Je crois que cette pratique sera payante à la longue et, si j’ai eu de la peine à me mettre en train, ce printemps, c’est que j’ai accumulé une certaine fatigue par la pratique du ski et par un remplacement de maître de gymnastique que j’ai fait dans un gymnase de la ville».

Quelques jours plus tard, Philippe Clerc se rend à Aix-en-Provence pour y disputer un 100 m. Hélas il est victime là-bas d’une blessure; fort heureusement il ne s’agit pas d’un claquage, mais plutôt d’une simple contracture musculaire. Il fait sa rentrée le 3 juin à Fribourg, lors du meeting de Pentecôte. Prudent, le Lausannois est d’abord crédité de 11″1 sur 100 m, avant de sagement abandonner en sortie de virage du 200 m. La fébrilité le gagne encore lors de l’essai CSI du 8 juin à Berne, puisqu’il abandonne sur la ligne droite après trente mètres de course déjà. S’est-il ménagé pour mieux briller le 12 juin à Paris à l’occasion du Mémorial Méricamp ? Les conditions de vent sont très favorables ce jour-là au stade Jean-Bouin, à tel point que le Français Roger Bambuck améliore au cours du 100 m A le record de France en 10″1. Dans le 100 m B, Philippe Clerc est porté par un vent trop favorable (+2,6 m/s), mais malgré l’aide d’Eole, le chrono n’est pas du tout folichon avec 10″8 seulement. Dix minutes plus tard dans le 100 m D, Hansruedi Wiedmer se comporte de façon remarquable en remportant la course en 10″2 (1,4 m/s). À 23 ans, le Bâlois devient l’homme le plus rapide de Suisse, tout en obtenant une première limite pour les Jeux Olympiques de Mexico. Très content pour son ami Hansruedi, Philippe Clerc court un peu plus tard dans la soirée en 21″8 sur 200 m.
Retour au bercail pour prendre part le 15 juin aux championnats suisses de relais à Lausanne. Surprise en séries du 4 x 100 m, le LC Zürich est éliminé. Ainsi le titre devrait se disputer entre le Stade Lausanne et le BTV Aarau, avec un verdict qui promet d’être serré. C’est le jeune Serge Vagnière qui lance de belle manière la course du Stade Lausanne, puis Philippe Clerc effectue une très bonne ligne opposée. Malheureusement son passage avec Jean Auberson n’est pas parfait. L’Argovien Ruedi Oegerli, l’un des meilleurs vireurs du pays, en profite pour prendre nettement la tête. Lorsque Dave James entre en possession du témoin, il a en tous cas huit mètres de retard. Mais il ne s’avoue pas battu. Avec un courage et une volonté extraordinaire, il remonte sur Bieri à l’aide d’une foulée fantastique. Perdant l’équilibre pendant les derniers mètres, James échoue d’un mètre et demi seulement en 42″0 contre 41″8 à l’Argovien. Le Noir Américain aurait mérité ce titre avant son départ aux États-Unis, pour un stage de six mois dans un hôpital de Los Angeles.

Une merveilleuse invention recouvre la piste magique du Letzigrund
Parmi les nouvelles techniques et autres révolutions qui ont modifié la pratique de l’athlétisme durant les années ’60, on peut dire sans conteste que le 15 juin 1968 est à marquer d’une pierre blanche. C’est en effet à cette date qu’est inaugurée au stade du Letzigrund à Zurich la toute première piste en tartan en Europe. OK, merci pour l’info; mais c’est quoi du tartan ? Explications. Il s’agit d’une matière synthétique résultant de l’agglomération de plusieurs résines et de certains éléments chimiques sur lesquels le plus rigoureux des secrets est gardé. Le nom commercial original « Tartan » est venu de 3M, fabricant américain de Scotch Tape et perpétuant la tradition du nom de Scotch. En 1961, un chimiste du Minnesota créa ce produit pour le compte d’un propriétaire de plusieurs hippodromes américains. Entraîneurs et jockeys étaient alors fort sceptiques. Pourtant, après les premières expériences, tous furent enchantés du résultat; le tartan commençait sa carrière. Quelques années plus tard, la firme 3M a engagé Bill Nieder, champion olympique du lancer du poids et détenteur du record du monde, ainsi que Don Bowden, recordman des États-Unis du mile, afin de superviser le développement du produit pour l’athlétisme et surtout pour convaincre le monde entier que l’avenir passera par le tartan. La première compétition d’envergure internationale à se disputer avec ce revêtement révolutionnaire fut la Ve édition des Jeux Panaméricains qui se déroulèrent du 23 juillet au 6 août 1967 à Winnipeg. 3M a aussi embauché Jesse Owens pour les aider à convaincre le Comité Olympique mexicain de mettre cette piste en œuvre pour les Jeux Olympiques de Mexico en 1968 et surtout de la tester en octobre 1967 au-travers des Pré-Olympiques. Présents à l’Estadio Olimpico pour cette compétition test, le décathlonien Werner Duttweiler (SC Liestal) et la pentathlonienne Meta Antenen (LC Schaffhausen) sont donc les premiers athlètes suisses a avoir pu fouler une piste revêtue de ce fameux tartan. En 1968, les principales universités des États-Unis sont déjà équipées et on est en train de construire aussi, tout spécialement pour les Trials US du mois de septembre, une piste située près du lac Tahoe à Echo Summit en Californie; le cadre incroyable de ce stade, en pleine forêt, se trouve à la même altitude que le stade olympique de Mexico.
Quant aux premières installations d’athlétisme en Europe, on l’a dit, c’est Zurich qui a fait figure de pionnier. C’est vraiment une très bonne décision, mais qui a tout de même eu un coût important : le prix de revient est de l’ordre de 140 francs le m2, soit environ cinq cent mille francs (de l’époque) pour couvrir toute la piste du Letzigrund. C’est cher, même très cher ! Mais le LC Zürich a un nom à défendre au sein de l’athlétisme mondial et, incontestablement, c’était un mal nécessaire pour la bonne tenue de son meeting international. Il faut savoir que le tartan est très résistant à la pluie, au gel ou à la neige. Il ne nécessite pratiquement pas de soins, donc aucun frais d’entretien et par là ses propriétaires réalisent, au cours des années, de sensibles économies.

Le couvercle de la marmite du sprint mondial saute à Sacramento !
Bien que la piste de Zurich ait été en l’espace de quelques jours le focus de tous les suiveurs de l’athlétisme, il faut bien avouer que l’actualité du sprint mondial a très vite repris le chemin des États-Unis. Le 20 juin, le 100 m des championnats des États-Unis à Sacramento va rentrer dans la légende de l’athlétisme sous le nom de « The Night of Speed ». On sait que la piste californienne en briques pilées est ultra-rapide et on peut s’en rendre compte dès la première série du matin remportée par Jim Hines en 9″8. Le nombreux public présent doit pourtant refreiner son enthousiasme car le vent avait soufflé beaucoup trop fort (+2,8 m/s). La deuxième série revient à Mel Pender, un vétéran de 33 ans, en 10″0, mais là aussi le vent est trop violent (+3,0 m/s). La troisième série voit le Jamaïcain Lennox Miller et Bill Gaines en 9″9; le vent ne s’est toujours pas calmé (+2,8 m/s). Enfin dans la quatrième série, Charles Greene et le Français Roger Bambuck ont plus de chance car le vent est mesuré à +2,0 m/s et le chrono de 10″0 permet aux deux athlètes d’égaler le record du monde déjà détenu par huit athlètes : l’Allemand Armin Hary, le Canadien Harry Jerome, le Vénézuélien Horacio Esteves, les Américains Bob Hayes, Jim Hines et Oliver Ford, le Cubain Enrique Figuerola et le Sud-Africain Paul Nash. Parmi tous ces chronos manuels à 10″0, on possède également les chronos électriques, qui sont encore officieux en 1968. À ce jeu-là, c’est Bob Hayes et ses 10″06 réalisés en finale des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 qui serait le seul détenteur du record du monde, devant les 10″17 de Jim Hines en 1967 à Modesto. Quant au record d’Armin Hary réussi lors du meeting de Zurich en 1960, son temps électrique était de 10″25. Tout cela reste anecdotique car on va vivre en une soirée à Sacramento la révolution du sprint. À mesure que le soleil se couche à l’horizon du Charles C. Hughes Stadium, le vent s’apaise aussi dans la ligne droite. Dans la première demi-finale, Jim Hines remporte la course dans un style d’une rare pureté. Lorsque le speaker du stade annonce l’incroyable temps : «nine seconds nine», Hines, comme ivre, se met à faire des bonds en hurlant «I did it ! I did it !» et voit arriver vers lui ses copains John Carlos, Tommie Smith et Charles Greene. Le natif de l’Arkansas devient, à 22 ans, le premier homme à briser le mur des dix secondes. Derrière, les juges s’emmêlent un peu les pinceaux car Ronnie Ray Smith, qui termine à 1,10 m de Hines, obtient lui aussi un chrono de 9″9, devant Pender, Questad, Clayton et Provost qui sont crédités de 10″0. Ces deux derniers, en pointant à deux et trois mètres du vainqueur, ne méritent absolument pas leur chrono. La seconde demi-finale est remportée par Greene, qui réussit lui aussi un record du monde à 9″9. Il devance Miller et Bambuck en 10″0. C’est vers 22:15 qu’on retrouve ces huit fous furieux pour une finale explosive. Pender est le plus prompt à se mettre en action, mais c’est bien Greene qui passe en tête aux 60 mètres. Il résiste au retour de Hines et s’impose pour vingt centimètres en 10″0, mais avec trop de vent. Derrière ce duo, on retrouve Miller et Bambuck à un mètre, puis Smith et Pender bien distancés. Les chronométreurs ne sont à nouveau pas tous d’accord entre eux et au final tout le monde va bénéficier d’un chrono de 10″0 ! Ce manque de rigueur incroyable est heureusement rectifié par le système électrique Bulova. Ce soir-là à Sacramento, Jim Hines a couru en 10″03, Charles Greene en 10″10 et Ronnie Ray Smith en 10″14. Si le règlement olympique avait été appliqué (abaissement du temps au dixième inférieur), Hines et Greene aurait été crédités de 10″0 et Smith de 10″1. Mais dans l’euphorie de cette folle soirée, personne ne voulut faire de la publicité à ces informations…

De son côté, Philippe Clerc touche le fond…
Retour en Suisse où la première compétition sur le tartan du Letzigrund se déroule le 21 juin à l’occasion des championnats suisses universitaires. Cette compétition ne va pas vraiment laisser un souvenir impérissable à Philippe Clerc. Le Lausannois, pourtant toujours si calme, se met à jeter ses pointes par dépit dans son sac, juste après son 100 m. On peut certes le comprendre car il s’est fait battre par deux athlètes du LCZ : Hansbert Suter en 10″9 et Cornelius Salpeter en 11″1, de loin pas les plus connus du grand club zurichois. Ses 11″3 sur 100 m, mais aussi ses 22″3 sur 200 m, plongent le Lausannois dans une profonde amertume. Il attendait beaucoup de cette compétition car il avait cru déceler lors de ses derniers entraînements les signes de la grande forme. Il confie qu’il ne sait plus exactement ce qui se passe. Même s’il n’a pas l’habitude de dramatiser quoi que ce soit, il est obligé de prendre l’affaire au sérieux. Pour la première fois de la saison, Philippe Clerc est contraint d’admettre qu’il avait été battu sur sa valeur actuelle, ne pouvant se retrancher derrière l’excuse de sa blessure contractée à Aix-en-Provence. Si le Stadiste veut aller à Mexico en octobre prochain, il s’agit maintenant de ne plus faire la moindre fausse manœuvre. Le lendemain, toujours au Letzigrund, se dispute une éliminatoire pour les sprinters, afin de déterminer la formation du relais 4 x 100 m en vue du match Suisse vs Grande-Bretagne qui aura lieu le week-end prochain à Berne. Oegerli en 10″5, ainsi que Keller et Barandun en 10″6, rejoindront Hansruedi Wiedmer. Et Clerc ? Il a de nouveau sombré en 11″1 et il sera le grand absent de ce match au stade du Neufeld. Il s’agit maintenant pour Philippe de faire l’examen minutieux de la situation et surtout de rechercher les erreurs qu’il a pu commettre. Il doit voir les choses aussi en face que possible. Au fait, pourquoi ne parlerait-on pas dès maintenant pour lui des championnats d’Europe de 1969 à Athènes plutôt que des Jeux Olympiques de Mexico qui paraissent fortement compromis ? Même si on sait qu’en l’espace de dix jours, une fois la forme revenue, Clerc serait susceptible de réussir les minimas.

PAB

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Philippe Clerc

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